QUELQUES DEFINITIONS
Le décret du 10 décembre 1991 a défini la quantité de pollution journalière rejetée par un habitant comme un équivalent -habitant.
Un EH représente 80 g de MES, 60 g de DBO5, 15 g de matières azotées, 4g de matières phosphorées et 150 à 250 l d'eau.
Ce sont les volumes d'eaux usées qui parviennent aux stations de traitement. Ils sont caractérisés par plusieurs paramètres.
Type d'effluent |
Mat. sèche (mg/l) |
MES (mg/l) |
DBO5 (mg/l) |
DCO (mg/l) |
Fort |
1200 |
350 |
300 |
1000 |
Moyenne |
700 |
200 |
200 |
500 |
Faible |
350 |
100 |
100 |
250 |
c'est une absence d'oxygène résultant d'une consommation chimique ou biologique. RETOUR
elle désigne certaines bactéries, les colibacilles, responsables d'infections urinaires et intestinales. RETOUR
Les matières en suspension (MES):
Ce sont des particules solides très fines et généralement visibles à l'oeil nu. Elles déterminent la turbidité de l'eau. Elles limitent la pénétration de la lumière dans l'eau, diminuent la teneur en oxygène dissous et nuisent au développement de la vie aquatique. RETOUR
Les rendements autoépuratoire:
Le rendement autoépuratoire est le rapport entre la quantité de DBO5 détruite et la quantité de DBO5 entrante. RETOUR
DBO5 (Demande Biologique en Oxygène à 5 jours):
Elle correspond à la quantité d'oxygène consommé pendant un temps donné (5 jours) pour assurer l'oxydation des matières organiques biodégradables (bactéries et micro-organismes) par voie biologique. Informent sur le degré et la nature des pollutions et les risques d'asphyxie du milieu. RETOUR
DCO (Demande Chimique en Oxygène):
Elle quantifie l'oxygène nécessaire à l'oxydation de la majeure partie des composés et sels minéraux oxydables. Informent sur le degré et la nature des pollutions et les risques d'asphyxie du milieu. RETOUR
Phénomène caractérisé par une multiplication de végétaux dont la décomposition diminue la teneur en oxygène des eaux profondes. Il résulte d'un excès de sels nutritifs comme les nitrates et les phosphates, ou de matière organique particulaire ou dissoute. RETOUR
Il s'agit de certaines bactéries, virus et parasites identifiés dans les eaux résiduaires et qui peuvent être pathogènes pour l'homme. Elles peuvent véhiculer des maladies telles que la grippe, la gastro-entérite, l'hépatite,.....
Leurs concentrations dans les eaux usées dépendent fortement des variations saisonnières et diurnes.
Les ordres de grandeur couramment rencontrés sont les suivants (en nombre/100 ml):
Coliformes totaux | Coliformes fécaux | Streptocoques fécaux | Escherilia coli | Salmonella | Entérovirus |
10E7 à 10E9 | 10E6 à 10E8 | 10E6 à 10E7 | 10E6 à 10E8 | 2 à 10 000 | 4 à 460 |
Elle rassemble l'azote organique, l'azote ammoniacal NH4+, les nitrates NO3 et les nitrites NO2:
Il résulte de la dégradation des matières organiques et provient essentiellement des rejets urbains. Il est toxique pour les organismes.
Il représente le stade final de l'oxydation de l'azote. Naturellement présents dans le milieu, ils attestent d'une bonne auto-épuration et constituent une des sources nutritives des végétaux. Aujourd'hui, ils proviennent essentiellement des engrais agricoles et des rejets industriels.
A forte dose, ils nuisent à l'équilibre écologique et à la santé des nourissons.
Ils sont une forme passagère de la transformation de l'azote organique en nitrates.
Ils sont présents à très faible concentration dans les effluents urbains et ils proviennent le plus souvent de l'industrie ou du lessivage des sols. RETOUR
Elle a diverses origines telles que les déchets organiques, les lessives, les détergents industriels, les laiteries et bien sûr les engrais, le lessivage des sols riches en phosphore soluble dans l'eau.
En quantoté importante, ils entraînent une prolifération d'algues et de plantes aquatiques, pouvant aboutir à des phénomènes d'eutrophisation. RETOUR