On a lancé des simulations avec du fréon 12, une pression d'entrée de 26,15 bars et des flux variants entre 2500 et 130000 W/m².
Pour la simulation ci-après, le flux est réglé à 80 000 W/m^2 et le régime stationnaire est atteint au bout d'environ une seconde. On observe la chaleur qui se diffuse par la droite et est advecté vers le haut par l'écoulement. Arrivé en régime stationnaire, la partie supérieur du tube est plus froide que la parti intermédiaire, en effet, tout le long de la paroi, de la vapeur est crée ce qui consomme beaucoup d'énergie et refroidie l'écoulement.
Sur cette animation, on voit la fraction volumique de gaz, créée à la paroi et transportée. Dans cette exemple, on atteint plus de 75% de gaz localement, le liquide a moins de place pour circuler ce qui explique une augmentation de la vitesse en sortie.
Plus on augmente le flux de chaleur, plus il y a de gaz produit en paroi. Pour ces valeurs de flux, on atteint 90% de gaz localement. Si on trace la fraction volumique de gaz en fonction du flux, on voit que la progression n'est pas linéaire, plus le flux est grand, moins les valeurs maximales de gaz augmente. Si l'énergie n'est plus évacué par évaporation, on rique de se retrouver dans le cas où la paroi chauffe trop et risque de rompre.
Flux de Chaleur (en W/m²) | Fraction volumique maximal de gaz (en %) |
---|---|
2 500 | 0.8 |
5 000 | 08 |
10 000 | 18 |
20 000 | 31 |
30 000 | 41 |
40 000 | 51 |
50 000 | 60 |
60 000 | 67 |
70 000 | 72 |
80 000 | 77 |
90 000 | 81 |
110 000 | 87 |
130 000 | 90 |