Conclusion
Les
résultats à l'issue de la modélisation sous le
logiciel COMSOL ont montré que le temps de résorption du
naphtalène était très élevé (4 ans).
A l'inverse, notre évaluation des risques a mis en
évidence un tranfert rapide des
nitrates dans les eaux de nappe. Ainsi, une dépollution du
naphtalène nous est apparue nécessaire pour rendre le
site viable pour son utilisation future. Compte tenu du fort lessivage
des nitrates, nous préconisons une servitude d'utilité
publique pour l'usage de l'eau à proximité du site
industriel. En revanche, les risques d'eutrophisation nous paraissent
faibles au regard du débit élevé de la garonne et
de l'effet dilution qui en résulte.
De part les riques sanitaires induits par la
présence de mercure dans les sols, nous avons estimé
judicieux de traiter ce polluant. Après analyse des diverses
méthodes de dépollution possibles, des coûts et de
l'utilisation future, un traitement ex-situ sur site a
été décidé. Ainsi, le mercure et le
naphtalène résiduels seront traités via la
désorption thermique. En effet, cette technique permet d'obtenir
une dépollution définitive des sols excavés tout
en ayant un taux d'abattement important.