Bouée n°1 : Analyse statistique
Bouée n°1 : Ouessan large |
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Hauteur de houle
Cette analyse porte sur la donnée "Hmax" (qui est la valeur maximale des vagues définies par passage au niveau moyen par valeurs décroissantes - front montant). |
Cette bouée est celle se trouvant le plus loin des côtes, en dehors même de notre domaine d'étude. Nous faisons cependant l'hypothèse qu'aux limites du domaine, nous nous trouvons suffisamment loin des côtes pour assimiler les données de cette bouée à celles imposées aux limites.En terme de hauteur de vague, nous rentrons bien ici dans la plage de fonctionnement d'un Pelamis, avec des vagues ayant une hauteur généralement comprise entre 1 à 6m. Les valeurs extrêmes que nous voyons ponctuellement (et qui expliquent l'écart important entre la médiane et la moyenne) correspondent aux périodes de tempêtes, telle celle qui a balayé la Bretagne et une bonne partie de la France en février 2010.C'est pour cette bouée que notre analyse est la plus fiable, car c'est celle pour laquelle nous avons le plus de données (64654 réparties sur 25 ans). La densité de probabilité à la forme d'une gaussienne, plus étalée à droite qu'à gauche, du fait des tempêtes. Nous pouvons voir que 70% des valeurs sont comprises entre 2 et 4m de hauteur. |
Période de houle
Cette analyse porte sur la donnée "TAVGD" (qui est la période moyenne des vagues définies par passage au niveau moyen par valeurs décroissante). |
Concernant la période des vagues, les données sont beaucoup moins étendues et réparties en une gaussienne plus symétrique que précédemment. De même que pour la hauteur des vagues, 80% des données de périodes se trouvent entre 5.5 et 9s, ce qui est la plage de fonctionnement du Pelamis donnée par le constructeur. Cette fois-ci cependant, les valeurs extrêmes sont plus équitablement réparties de part et d'autre de l'intervalle de confiance. |
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Sur le graphe de gauche, le cadre vert correspond à la plage de fonctionnement définie par le constructeur à droite.
Nous voyons bien qu'à cette distance de la côte, la houle est généralement favorable à l'exploitation de son énergie, sauf en cas de tempête (points en dessous du cadre). Cependant, cette bouée se trouve bien trop loin de la côte pour qu'il soit intéressant d'y implanter un Pelamis (profondeur trop importante pour l'ancrer au fond et distance à la côte trop grande pour l'acheminement de l'électricité vers la terre ferme).