Au fond d'une jolie baie bien protégée par
la nature et par l'homme des rages océanes, un port
de pêche, une plage, un front de mer paseo, des
ruelles familières débarrassées des
voitures... Belles maisons et magnifique église
labourdine, animation quasi permanente : Saint-Jean-de-Luz (Donibane
Lahizun, en basque) demeure la plus basque des
villégiatures balnéaires.
Surprise luzienne : si brutal au fond du golfe de Gascogne, comme furieux
d'y être piégé, l'océan caresse
doucement la plage de Saint-Jean-de-luz, dont le reflux
lisse tranquillement le sable, en partie importé
d'Hendaye lors d'un
vaste remblaiement. Il se heurte aux protections naturelles
et artificielles (des digues puissantes, un brise-lames) d'une rade
définitivement paisible, tout au fond de laquelle se
trouve le port de pêche, installé à
l'embouchure de la
Nivelle. Un port partagé avec la cité soeur de Ciboure,
qui contribue plaisamment au décor.
Ce port, coloré, pas immense, a beaucoup
compté, et compte toujours. Bien sûr moins
protégé, il existait des siècles avant
que Saint-Jean-de-Luz devienne l'une des plus importantes
villégiatures balnéaires de France. La pêche demeure importante pour saint-Jean-de-Luz
et Ciboure. Les chalutiers d'une quarantaine de tonneaux sortent
régulièrement pour deux ou trois jours. Mais la sardine, en hiver, et l'anchois printanier, comme
le thon, se font trop
rares.