La qualité de l'eau dans l'étang du Méjean


A titre indicatif, sur l’ensemble des étangs palavasiens, il y a un rejet annuel d’azote de 1400 tonnes (dont 1250 tonnes proviennent de déchets domestiques), et un rejet annuel de phosphore de 250 tonnes (dont 230 tonnes de déchets domestiques).
D’après les
cartes établies par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, on peut faire un bilan des différents apports sur l’étang du Méjean.
D'après les critères d'évaluation de l'Agence de l'Eau, on observe les qualités d'eau suivantes:
Au départ, les eaux des étangs sont dans un état fortement dégradé.
De plus, ces étangs reçoivent des apports de mauvaise qualité des rivières:
- Le Lez à l’amont de Montpellier : (souffrant d'eutrophisation importante mais occasionnelle). Cette rivière arrive à Montpellier avec une qualité d’eau "mauvaise" (pollution importante)
Le Lez de Montpellier à sa confluence avec le Mosson reçoit des rejets urbains importants en flux (la station d’épuration de Céreirède au sud de Montpellier à une capacité de 370000 EH), et la qualité du cours d’eau se dégrade à nouveau, devenant "hors classe" (pollution très importante: pollution importante en phosphores et nitrates, pollution certaine en cuivre, pollution importante en mercure)
A partir de la confluence du Lez et du le Mosson, jusqu'à son embouchure, la qualité du cours d’eau demeure "hors classe" (pollution très importante avec en plus une eutrophisation importante mais occasionnelle)
Le Mosson jusqu’au niveau de Grabels bénéficie d'une qualité d’eau "assez bonne" puis "médiocre" (pollution modérée à nette)
Entre Grabels et jusqu’à sa confluence avec le Coulazou, Le Mosson a des eaux de "qualité mauvaise" (pollution importante, pollution très importante en phosphates et nitrates, eutrophisation importante mais occasionnelle). Bien que les rejets urbains soient moins importants en flux, ils sont à l’origine d’une dégradation du milieu.
Puis la qualité se dégrade de "mauvaise" à "médiocre" (pollution nette, eutrophisation importante). Le Mosson arive à la confluence avec le Coulazou avec des eaux de "qualité mauvaise" et souffrant d'eutrophisation occasionnelle.
Du confluent avec le Coulazou jusqu’au confluent avec le Lez, le cours d'eau subit une eutrophisation occasionnelle, avec des eaux de "mauvaise qualité" (pollution importante, pollution nette en azote, pollution très importante en phosphore)
Les eaux du Coulazou demeurent de qualité "bonne" à "assez bonne" (absence de pollution significative ou pollution modérée) jusqu’à l’amont de Fabrègues.
Enuite, la qualité du cours d’eau devient "mauvaise" (pollution importante)jusqu'à sa confluence avec le Mosson :
Le tableau ci-dessous résume les éléments précédents :

En conclusion, on peut dire que :
- La Céreirède étant la station la plus importante sur la région des étangs palavasiens, c’est elle qui est à l’origine de la majorité des rejets urbains en azote et phosphore (N : 1250t/an et P : 230t/an).

- Les cours d’eau sont tous classés de mauvaise qualité indiquant une pollution importante. De plus, ils ont tendance à s’eutrophiser.
- Les sources de pollution semblent être principalement dues aux rejets urbains.
- On constate une pollution importante de mercure sur le Lez, quelle en est son origine ?
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