On peut constater, si l'on s'intéresse
de plus près aux mouvements marins, qu'une partie de l'énergie
développée par les vagues, et les courants qui longent les
côtes, est utilisée pour transporter des particules solides
de taille plus ou moins grosse : les sédiments.
On distingue essentiellement deux
types de transport :
- le transport par charriage sur
le fond, en présence de courants
- le transport en suspension, actif
en présence de vagues et/ou de courants
D'autres modes de transport sont
associés à des ondulations du lit. On parlera alors de rides,
dunes ou antidunes.
Ainsi, sur des périodes de
temps relativement courtes, on observe un équilibre naturel, mais
précaire, sur les quantités de sédiments et leur vitesse
de dépôt, entre leur alimentation et leur redistribution causées
par les mouvements marins.
C'est cet équilibre que les
ingénieurs doivent bien comprendre au moment de concevoir des ouvrages
destinés à protéger les côtes, les ports ou
pour prévenir l'érosion des plages, par exemple.
Mais avant d'aller plus en avant,
il nous faut définir quelques paramètres.
- les sédiments
Les sédiments sont des fragments
de roches cristallines, issus de la désagrégation mécanique
(érosion) et/ou chimique (altération) de celles-ci, par les
fleuves, les glaciers et les vagues.
On peut les classer en fonction
de leur taille, leur forme et/ou leur nature.
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CLASSE
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ROCHES MEUBLES
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RUDITES
d > 2mm
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- blocs (anguleux)
- galets (arrondis)
- graviers (2mm à 2cm)
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ARENITES
0.05-0.063 < d
< 2mm
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LUTITES
0 < d < 0.05
- 0.063mm
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Les principaux minéraux qui
constituent les sédiments sont : le quartz et les feldspaths.
On peut également citer la
présence de carbonates ( surtout sous la forme CaCO3 ) et du gypse,
sous forme cristallisée.
- l'eau de mer
L'eau de mer contient en moyenne
35g de sels dissous par litre dont la majeure partie est du NaCl.
La température de cette eau,
pratiquement constante dans le temps à quelques centaines de mètres
de profondeur, varie de -2°C vers les pôles à +30°C
environ à l'équateur. Du fait des sels qu'elle contient,
l'eau de mer ne gèle qu'à partir de -2°C.
L'eau de mer n'attaque pas les pierres
sauf celles de nature argileuse.
- contrainte de
cisaillement, vitesse de cisaillement
Suivant les résultats fondamentaux
de l'hydraulique, dans un écoulement uniforme et permanent de hauteur
H, sur un fond de pente I, les forces hydrodynamiques appliquées
à une particule reposant sur le lit interviennent par l'intermédiaire
de la contrainte tangentielle ou de cisaillement :
La vitesse de cisaillement s'écrit
:
