Trinôme 4: Laetitia Grimaldi - Sébastien Voisin - Sophie Ricci
LA NEIGE
Comme chacun le sait, la neige vient de l'eau. Et l'eau existe sous
trois phases : liquide, solide et gazeuse. Les processus pour passer de
l'une des phases à l'autre sont répertoriés dans le
schéma ci-dessous
Au niveau de l'atmosphère, l'eau existe sous ces trois phases
: les nuages, par exemple, sont composés de goutelettes et de cristaux.
Dans le tableau suivant sont répertoriées les quantités
maximales de vapeur d'eau pouvant être présentes dans un mètre
cube d'air, en fonction de la température.
T |
40 °C | 20 °C | 0 °C | -10 °C | -20 °C |
Proportion d'eau |
17.2 g/m3 | 9.4 g/m3 | 4.8 g/m3 | 2.4 g/m3 | 1.1 g/m3 |
Proportion de glace |
\ | \ | 4.8 g/m3 | 2.2 g/m3 | 0.9 g/m3 |
Les conditions de condensation de l'eau liquide en eau solide sont favorables lorsque certains élèments microscopiques sont présents, comme par exemple :
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diamètre entre 0.2 et 10 m |
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diamètre entre 0.1 et 10 m |
Les cristaux de neiges se forment alors à partir de cristaux de glace élèmentaires, de forme hexagonales, qui sont appelés GERMES.
On parle souvent de la neige, mais il n'existe pas UNE neige. En
effet suivant les températures qui régneront lors de la formation
et du grossissement des germes, certaines directions seront plus ou moins
privilégiées.
C'est ainsi que l'on compte plusieurs types de cristaux répertoriés
et classés.
Exemples de cristaux :
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Les conditions atmosphériques au cours de la chute de neige
ont donc une importance non négligeable.
Ainsi l'action du vent peut entraîner une cohésion plus ou
moins grande des cristaux (influence mécanique) : s'il y a une forte
cohésion, la neige sera alors dense, compacte et rigide, et cette
formation sera propice aux plaques à vent ( voir partie différents
types d'avalanches) .
Par ailleurs, la température est un facteur essentiel : suivant
celle ci, la neige sera plus ou moins dense, et plus ou moins humide. Par
exemple, sans vent et à une température relativement basse,
la neige sera peu dense et pour une température élevée,
elle sera humide.
Les métamorphoses dépendent alors principalement des
agents mécaniques et thermodynamiques, du gradient de température
et de la teneur en eau liquide ( pour la neige sèche il vaut zéro).
|
0 °C/cm< GT <0.05 °C/cm |
|
0.05 °C/cm< GT <0.2 °C/cm |
|
GT > 0.2 °C/cm |
(GT : gradient de température)
On compte alors deux types de métamorphoses :
les métamorphoses
de la neige sèche
les métamorphoses de la neige
humide
Ces échanges neige / atmopshère ont été
modélisés grâce au schéma suivant. Ce dernier
permet de mieux cerner la problématique de la formation du manteur
neigeux. Celle-ci repose sur un bilan énergétique et le paramètre
de formation sera le gain ou la perte d'énergie (cliquer dessus
pour l'obtenir en plein écran).
Lors de la modélisation des échanges, la neige est souvent
assimilée à un corps noir.
Sa capacité calorifique est de 0.5 C/g/°C, à 0°C.
Les pluies auront une influence humidificatrice. L'énergie qu'elles
apportent vont réchauffer la neige et la faire fondre.
Par exemple, 10 mm de pluie à 5 °C entraînera la fusion
de 1 cm de neige à 0°C.
Les pluies ne sont pas les seuls paramètres qui peuvent intervenir
lors des échanges neiges / atmosphère : la température
de l'air, l'humidité et le vent sont aussi très importants.